Et bah mon papa il va venir te casser la gueule…
Au dos de la jaquette. La jolie Kim n’est pas prête d’oublier ses vacances à Paris. Partie faire la pute auprès des ados en chaleur du Vieux Continent, elle se retrouve à faire pour de vrai la pute pour les propriétaires du PSG. Mais c’était sans compter sur Papa Liam, sorti de sa préretraite pour défoncer la planète entière.
Le Club appréciera. A croire que toutes les Kim sont des connes. On connaissait Kim Baueur, qui choisissait toujours la ruelle la plus sombre pour emmerder son papa et faire grimper l’audimat juste avant la coupure pub. On connaît désormais Kim «Taken», la rédactrice la plus mignonne et la plus à chier qu’ait jamais connu le Lonely Planet.
Car non, Kim, Paris ce n’est pas un accueil sympa à l’aéroport, à partir duquel on partage un taxi avec des garçons charmants ravis de nous faire visiter la ville. Paris, c’est des petits enculés coiffés comme Michael Vendetta qui piègent les jeunes étrangères pour vendre leurs culs au plus offrant.
Car non, Kim, Paris, ce n’est pas une suite d’appartements haussmanniens où chaque meuble est une enceinte pour Ipod et où chaque pièce est le théâtre de franches rigolades entre amis. Paris, c’est des chantiers planqués derrière le périph’ où les petites européennes sont cloîtrées dans des algécos pourris pour se faire poutrer sans capotes par des ouvriers sans papiers.
Car non, Kim, la rue de paradis, ce n’est pas une petite promenade le long des trottoirs pavés sur lesquels s’égrènent les terrasses de bistrots typiques et les kiosques des aimables marchands de journaux. La rue de paradis, c’est un ramassis de squats dégueulasses au sein desquels les gentils membres de la mafia albanaise se grattent les couilles avec des couteaux de bouchers.
Car non, Kim, Paris ce n’est pas le Louvre et les bateaux mouches. Paris, c’est un gros cheikh huileux qui aime se faire chatouiller le berlingot par des pucelles, et si possible différentes à chaque repas.
Car non, Kim, un aristo français n’est pas un dandy poète sirotant des verres d’absynthe en racontant une anecdote savoureuse sur la vie d’Hemingway. Un aristo français, c’est un gros pédophile qui vend des paires de fesses pour le kif et qui mange des Ferrero rocher sur un tas de cadavres.
Car non, Kim, ton pére n’est pas un vieux con qui n’y connaît rien à la musique. Ton père c’est un mec qui célèbre l’amitié franco-américaine à coups de parpaings dans la gueule et de balles dans la cervelle. Soit le Tour-opérateur le plus excitant qu’ait jamais acclamé le Club.
C’était en direct. Pas de mots pour l’écrire, alors autant le regarder :
Sous les applaudissements. Voilà la raison pour laquelle il ne fallait pas inviter Liam à dîner :
Et pour la route, un petit CV vidéo de Papa Liam :